Pelat
Joan Català

solo de cirque collectif

  • Landorthe Lundi 16 mai 2016 à 17h30

    devant la salle des fêtes

    gratuit / tous publics à partir de 6 ans / durée : 40 min

Joli mélange de théâtre, de danse et de cirque, Pelat est un petit bijou d’une extrême simplicité. Un solo qui allie remarquablement travail artisanal et action collective, humour et performances physiques. Rapprochez-vous, il a besoin de vous, de votre complicité…

Joan Català arrive, seul, avec un lourd tronc porté à bout d’épaule et un seau en zinc comme seuls accessoires. Inspiré des fêtes catalanes traditionnelles autour du mât de cocagne ou des castells, il engage son corps dans un insolite ballet, guidé par les (dés)équilibres du bois. Il tourne, se penche, porte, regarde… quelque chose est en gestation. Mais pour arriver à son but (que l’on ne vous dévoilera pas tout de suite !), il devra fédérer, unir vos forces et inspirer la solidarité. Une belle métaphore sur le sens de la communauté et du collectif, inspirée de l’observation du travail physique, notamment dans le milieu rural et artisanal.

Corps à corps, silences, sourires complices, cordes et mains tendues… c’est juste ce qu’il faut pour créer ce joli moment de chaleur humaine. Encore une de nos petites fabriques d’humanité, version catalane. Et pour rester dans la culture de nos proches voisins, vous prendrez bien, avant de partir, unes tapes i vi negre (amb moderació…) *

* Quelques tapas et du vin rouge (avec modération...)

spectacle accueilli dans le cadre du réseau En rue libre

Ce lundi 16 mai, prenez une bonne bouffée d’air catalan : commencez l’après-midi avec Le sacre du printemps de Roger Bernat, poursuivez avec Pelat de Joan Català, et terminez la soirée autour de tapas et piquillos à partager !

Joan Català

Pelat est le premier spectacle de Joan Català. « Choisir minutieusement l’espace. Capter les spectateurs sans rien attendre de particulier de leur part, si ce n’est d’être eux-mêmes. Qu’ils restent là. Qu’ils prêtent attention. Qu’ils fassent partie d’un quelque chose en gestation. Et par conséquent, qu’ils ne partent pas. Fonder une installation. Délimiter l’espace de travail sans l’aide de rubans adhésifs, ni de barrières séparatrices. Créer des formes circulaires et irrégulières tandis que les gens s’approchent les uns des autres, mus par la force magnétique de la curiosité. Utiliser les regards et la chaleur du public comme élément de la mise en scène, comme énergie vivante, comme source d’attraction partagée de tous. La masse de gens, le groupe en communion forme une espèce de troupeau humain, qui laisse un espace central vide et plein à la fois. Au moment précis où les gens se figurent qu’il s’y passera quelque chose... ce quelque chose est déjà en train de se passer. »

www.joancatala.pro