Les Escapades suivies de La Cachette
Baro d’evel cirk cie

cirque, cinéma et concert

  • Montréjeau Samedi 12 mai 2018 à 11h00

    rendez-vous place Valentin Abeille

    gratuit / tous publics à partir de 7 ans / durée : Les Escapades : 1h, La Cachette : 1h

On ne vous présente plus cette compagnie de cirque franco-catalane, complice de longue date de Pronomade(s). Nous avons accueilli absolument tous ses spectacles… sauf, justement, ces petits moments de poésie, aux formes plurielles, mêlant parcours dans l’espace public, court-métrage en noir et blanc et concert.

Le pas-de-deux de Camille Decourtye et Blaï Mateu Trias ouvre le bal de leurs Escapades, conçues comme une suite de courtes pièces qui ponctuent les rues et les murs de Montréjeau. Leur univers se propage le long d’un parcours, d’un cheminement poétique où se mêlent des petites formes circassiennes et picturales singulières reliées entre elles par le peintre Bonnefrite. Ici, une femme danse sur un mât. Ailleurs, couleur blanche et voix s’entrelacent le temps d’une improvisation. Et là, un dialogue sensible s’engage entre le cheval Bonito et sa partenaire de jeu. Figures humaines, animales et graphiques s’assemblent pour réinventer l’espace qui vous entoure.
Et parce que vous n’aurez certainement pas envie de les quitter tout de suite, vous pourrez assister, de manière plus intime, au fruit de la collaboration musicale et de la complicité entre Baro d’evel et le guitariste Nicolas Lafourest sous le nom de La Cachette. Un voyage sonore précédé du court métrage, The Missing Part qui vous projettera encore un peu plus dans leur monde sensible. Car oui, c’est bien tout un univers que vous offre Baro d’evel.

spectacle accueilli en partenariat avec la DAVV 31 (direction des arts vivants et visuels) dans le cadre d’Itinérances en Haute-Garonne

Baro d’evel cirk cie

Les projets de Baro d’evel naissent toujours d’un élan vers l’improbable aux frontières entre l’intime et l’exploit.
Les langages de Baro d’evel sont le mouvement, l’acrobatie, les portés ; par l’engagement du corps et l’entraînement quotidien naissent les pistes de recherche. C’est aussi la matière, l’objet, abordé par la manipulation, le détournement, portant toujours le regard vers la simplicité plutôt que vers l’ostentatoire. Le point de départ des spectacles est souvent un parti pris scénographique fort, une interrogation sur la place du spectateur dans l’espace. Le rythme, la voix, le son, ont une place majeure dans le travail d’écriture, afin de placer la musicalité au cœur de l’action et de créer un rapport direct et sensitif.
Lors des créations il s’agit de laisser ressurgir les imperfections du corps en action, ses bouillonnements intérieurs, ses fragiles démesures. Il s’agit aussi d’incarner des êtres qui s’improvisent, qui s’adaptent, des êtres instinctivement simples et profondément surprenants, en évoquant des rôles, des états, plus que des personnages.

www.barodevel.com