Radio Vinci Park
Théo Mercier et François Chaignaud

chorégraphie pour parking souterrain

  • Saint Gaudens Mercredi 28 novembre 2018 à 21h00

    parking des entrepôts de l’ancien Leclerc de Saint Gaudens, route de la serre de Cazaux

    entrée 12€ et 5€ / tous publics à partir de 12 ans / durée : 45 min

  • Saint Gaudens Jeudi 29 novembre 2018 à 21h00

    parking des entrepôts de l’ancien Leclerc de Saint Gaudens, route de la serre de Cazaux

    entrée 12€ et 5€ / tous publics à partir de 12 ans / durée : 45 min

Cette fois-ci, c’est dans un parking souterrain (oui, oui !) de Saint Gaudens que nous vous donnons rendez-vous. Un parking qui va se transformer en arène pour une parade « motomachique » entre un motard masqué et un danseur, sur la bande sonore de Radio Vinci Park.
Théo Mercier, plasticien, et François Chaignaud, chorégraphe et danseur, ont décidé de s’inspirer de tout l’imaginaire et des fantasmes générés par le parking souterrain. Un lieu souvent froid, lié à un monde caché, underground, à la lumière des néons. Une étrange parade va donc se dérouler juste sous vos yeux entre la moto d’un cascadeur à la mécanique vrombissante et un danseur perché sur talons. Une danse en duo, comme un rituel, entre affrontement, jeu, séduction sur un répertoire baroque joué en direct au clavecin.
Prenez part à cette expérience intense et résolument maîtrisée, dans cette atmosphère contrastée qui flirte entre délicatesse et rugosité du monde urbain. Une proposition artistique pour le moins déroutante !

spectacle accueilli en coréalisation avec le Théâtre Jean Marmignon de Saint Gaudens
en partenariat avec l’ONDA – Office national de diffusion artistique

Théo Mercier et François Chaignaud

Né à Paris, Théo Mercier présente sa première exposition personnelle en 2009 au musée de la Chasse et de la Nature à Paris. En 2012, il présente deux expositions personnelles au Tri Postal à Lille et au Lieu Unique à Nantes. En 2013, il est l’invité d’honneur du Salon de Montrouge ou il présente une collection monumentale de pierres d’aquariums. Il part ensuite en résidence à la Villa Medicis à Rome où il écrit son premier spectacle et fait de son atelier une véritable exposition. En 2014, à son retour en France, Théo Mercier est nominé pour le prix Marcel Duchamp. À la fin de l’année, il décide de s’installer à Mexico City où il présente une exposition personnelle à la Casa Maauad. Son travail a figuré dans de nombreuses expositions collectives au Palais de Tokyo, à la Moscow Biennal, à la maison rouge, au MACVAL, et dans les galeries Gabrielle Maubrie, Vallois, Yvon Lambert et Bugada & Cargnel. En 2016, il présentera deux nouvelles expositions personnelles au MAC de marseille, et au museo El Eco à Mexico City. En parallèle à son travail d’atelier, Theo Mercier développe un travail performatif. En 2013, il dirige son premier spectacle intitulé Du Futur Faisons Table Rase avec François Chaignaud, Marlene Saldana, Jonathan Drillet, Pauline Jambet et le groupe Sexy Sushi. En 2016, il présente Radio Vinci Park à La Ménagerie de Verre à Paris, ainsi qu’au festival Actoral à Marseille et à Montréal et prépare sa nouvelle création La Fille du collectionneur, en résidence au Théâtre Nanterre-Amandiers (Première à l’automne 2017). En plus de ses performances, il travaille également sur différents projets avec des musiciens comme Sexy Sushi, Phillippe Katerine, Connan Mocassin, Juliette Armanet, Flavien Berger, Jacques…

Diplômé du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris en 2003, François Chaignaud est l’interprète de chorégraphes comme Emmanuelle Huynh, Gilles Jobin, Boris Charmatz, Alain Buffard, Tiago Guedes, Aydin Teker, Alice Chauchat. A partir de 2004, il présente ses chorégraphies ou performances dans des lieux comme la Fondation Cartier pour l’art contemporain, la Ménagerie de verre, la Générale, la Malterie, Slick Art Fair, la galerie Yukiko Kawase ou le festival Latitudes contemporaines. En 2005, il commence à collaborer avec Cecilia Bengolea, danseuse, performeuse et chorégraphe argentine. Le duo, qui se définit comme « concepteur » plutôt que « chorégraphe », crée ‘Pâquerette’. Comme son titre ne l’indique pas, la performance repose sur le geste de la pénétration pris comme un « générateur d’imaginaire ». En 2009, dans le cadre d’une soirée consacrée au sexe au théâtre, le duo présente ce spectacle au théâtre du Merlan, scène nationale marseillaise, ainsi que ‘Sylphides’, « pour adultes uniquement », tentative « d’accéder à une nouvelle compréhension de nos corps et de leurs possibles anéantissements et renaissances ». François Chaignaud propose également ‘Aussi bien que ton coeur, ouvre-moi les genoux’ qui invite le spectateur à entendre des sonnets érotiques du XVIIe siècle lors d’un tête-à-tête de huit minutes avec l’artiste. Il a créé également en solo ‘Mainte femme ici-bas demande’ en 2008, sorte d’étude pour autoportrait, d’après des textes de Pigault-Lebrun. Toujours à la limite extrême de la représentation, utilisant son corps comme matière première, François Chaignaud développe un art spécial, étrange, qui met parfois mal à l’aise mais s’impose comme résolument transgressif et poétique.
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